Le jour du bal est arrivé. Prépare, dresse, coiffe et maquille, la petite a terminé toutes ces préparations pour ses sœurs finalement. Les deux sont prêtes pour y aller maintenant. En regardant le miroir, ses sœurs ont senti au cœur un enthousiasme majeur et pourquoi pas ? Elles y trouvent deux belles princesses. Mais au coin de ce miroir, il parait une petite avec une beauté naturelle et inutile puisqu'elle se fane dans ce palais. Notre précieuse leur regarde souriant pourtant elles n'ont ni remercie ni souri ni même regarde leur sœur. Spontanément ses regards ont été jettes aussi sur le coin du miroir. Elle se voit. Mais elle ne voit que le fatigue qui règne, les laques qu'elle porte, les cheveux qui ont soifs pour quelques attentions sauf ses yeux verts, ils n'ont pas perdu leur éclat brillant.
A l'heure, la mère et les deux filles sont parties. Le silence envahisse soudainement le palais. Pourtant ce silence a produit un énorme tumulte de pensées péniblement sensible. Le vide, qui l'entoure, réveille sa ténèbre solitude. Ses sanglantes pensées commencent à couler. Comme elle était si naïve en croyant que la mort de sa mère était son extrême malheur. Car dès la mort de son père, elle a su le vrai chagrin, la profonde solitude et plus les sens du mot ''orphelin''. Heureusement les penchants de ses pensées l'ont ramené au bal. Elle dessine dans son imagination le bal bruyant, les princes et les princesses souriantes, le dancing, les lumières brillantes, le palais, le fameux prince, le tout qu'elle n'aura jamais la chance de percevoir. Elle se lève et marche avec des pas précipités vers le miroir. Elle se coiffe, se maquille et soigne son ancienne robe le plus possible. Guide par ses sens, elle met ses mains dans l'air imaginant le prince comme son partenaire. Elle commence à danser seule en faisant croire le contraire. Elle est maintenant la plus belle et, pour son prince, la plus chère. Elle danse avec la joie d'enfant jusqu'à minuit. Jusqu'à minuit, elle vole les sourires par l'illusion. Puisque l'illusion parfois est le seul bonheur gratuit. Pour quelques secondes, elle n'est plus dans sa pénible réalité. Pour quelques secondes, elle a tout oublie ; sa misère, sa solitude, l'inconnu qu'elle craigne et qu'elle espère. Et c'est après minuit quand toutes sont retournées au palais avec une sourire brillante et elles n'ont même pas remarque cette petite a cote de la porte comme d'habitude. Une larme errante a coulé de ses yeux verts sans bruit sans témoin sans rien. La fille murmure '' je ne suis pas Cendrillon''.
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